La Chapelle Sixtine : un chef d'œuvre de Michel-Ange

A la fois chapelle, palais pontifical et musée, la Chapelle Sixtine doit sa grande célébrité à ses fresques représentant des scènes bibliques, dont la réalisation a été faite par des artistes peintres de renom dont notamment Michel Ange.
La Chapelle Sixtine et ses fresques légendaires signées Michel Ange et consorts
Construite de 1477 à 1483 sous les ordres du pape Sixte IV d'où elle tire son nom, la Chapelle Sixtine était à l'origine utilisée pour les messes privées des papes. Édifice tenant une grande importance au sein de l'Église Catholique, elle fait office de palais pontifical et accueille les conclaves chargés de l'élection du pape. Outre cela, elle abrite aussi un musée comportant une riche collection d'art religieux moderne. Cette chapelle qui est la plus grande chapelle de tout le Vatican réussit à drainer chaque jour des milliers de visiteurs qui pour la plupart viennent admirer les fresques légendaires et impressionnantes qui décorent ses murs et sa voûte. Si de nombreux et éminents peintres tels que Botticelli, Rosselli, Le Pérugin, Ghirlandaio et Pinturicchio ont participé à la réalisation de sa décoration, ce sont les œuvres de Michel Ange qui se sont le plus démarquées. La fresque de « la création d'Adam » a d'ailleurs aujourd'hui une portée universelle.
La Chapelle Sixtine : un chef d'œuvre autrefois controversé
Réalisées sur plus de 50 ans, les fresques de la Chapelle Sixtine représentent différentes scènes bibliques ayant pour thème central la Genèse. Les murs de gauche et de droite affichent des représentations de scènes de la vie du Christ et de Moïse tandis que la voûte résume 9 passages de la Genèse. Quant au mur situé derrière l'autel, il arbore une immense fresque de 20 mètres de hauteur sur 10 mètres de largeur illustrant « le Jugement dernier ». Si ces fresques sont aujourd'hui considérées comme de véritables chefs-d'œuvre de la Renaissance témoignant de la parfaite maîtrise du mouvement des corps et de l'anatomie humaine, elles firent pourtant scandale à l'époque du fait de la nudité jugée trop exposée des personnages. Le pape Paul IV en vint même à demander à Daniele da Volterra, un peintre surnommé depuis « le culottier », de masquer par des voiles les parties « honteuses » de certains de ces personnages.
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